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La mission Dragonfly confirmée par la NASA

Publié le 26 avril 2024

Le 16 avril 2024, la NASA a confirmé la mission Dragonfly à destination de Titan, la plus grande lune de Saturne, riche en matière organique. À l’Observatoire de Paris - PSL, au sein du Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique, des équipes sont impliquées dans la réalisation de l’un de ses principaux instruments.

Cette décision récente de la NASA permet à la mission de progresser dans ses prochaines étapes : de la finalisation de sa conception à sa construction, suivies des essais de l’ensemble du véhicule spatial et des instruments embarqués.

Programmée pour décoller en juillet 2028, la mission Dragonfly ("libellule" en français) a pour principal objectif scientifique l’étude des conditions de formation des briques chimiques du vivant dans un environnement autre que la Terre.

Vue d'artiste de Dragonfly survolant les dunes de Titan, lune de Saturne
Vue d’artiste de Dragonfly survolant les dunes de Titan, lune de Saturne. © NASA/Johns Hopkins APL/Steve Gribben

L’arrivée sur Titan est prévue en 2034. In situ, un drone d’une demi-tonne, entamera un périple d’une centaine de kilomètres qui le conduira de son lieu d’atterrissage, la région des dunes équatoriales, au cratère Selk, deux ans plus tard. Dans cet ancien cratère d’impact, on pense que de l’eau liquide (mélangée à de la matière organique) a subsisté pendant quelques centaines ou quelques milliers d’années.

L’objectif est d’aller dans cette zone prélever et analyser des échantillons du sol pour savoir s’il y a eu des molécules plus complexes qu’ailleurs, en raison de la présence d’eau liquide, qui auraient pu conduire au développement d’une chimie prébiotique et, en particulier, d’acides aminés.

Sur le trajet menant jusqu’au cratère Selk, de nombreux échantillons de sol seront prélevés. Dragonfly analysera la composition chimique du sol et de l’atmosphère et déterminera les propriétés de l’atmosphère et de la sous-surface de Titan grâce à plusieurs instruments.

Parmi les instruments, le principal est le spectromètre de masse DraMS qui analysera la composition de plusieurs échantillons recueillis sur les différents sites d’atterrissage du drone.

La contribution de l’Observatoire de Paris - PSL

Le Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique participe, sous la responsabilité du Laboratoire Atmosphères & Observations spatiales à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et en collaboration avec le CNES, au développement du sous-ensemble DraMS-GC (Dragonfly Mass Spectrometer and Gas Chromatograph), qui couple un spectromètre de masse à des colonnes de chromatographie pour réaliser une étude poussée des molécules organiques présentes à la surface de Titan.

L'équipe Dragonfly/DraMS-GC du LESIA, dans l'atelier mécanique
L’équipe Dragonfly/DraMS-GC du LESIA, dans l’atelier mécanique. Au premier plan (assis), de gauche à droite : Corentin Gabier et Jérôme Parisot ; au second plan (debout) de gauche à droite : Didier Zéganadin, Sandrine Vinatier, Frédéric Chapron, Gaële Barbary, Claude Collin, Valerian Michel, Napoléon Nguyen-Tuong, Bruno Borgo et Cyrille Blanchard. © Sylvain Cnudde, LESIA - Observatoire de Paris-PSL

Pour en savoir plus

Le LESIA dans la mission Dragonfly

Contact scientifique